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AMH

Hormone anti-müllérienne

L’hormone anti-müllérienne ou AMH est une hormone produite par les tissus reproductifs (testicules et ovaires) qui joue un rôle dans le développement et la maturation des follicules (ovulation) chez la femme. La sécrétion d’AMH débute quelques jours avant la naissance, atteint son maximum à la puberté puis diminue avec l’âge jusqu’à la ménopause, où elle devient indétectable. L’AMH est considérée comme un indicateur fiable de la réserve ovarienne (stock d’ovocytes), une information très utile dans les cliniques pour évaluer le potentiel de fertilité et les risques de stimulation. 

Les résultats sont exprimés en picomoles d’AMH par litre de sérum (pmol/L). Les résultats doivent être interprétés en tenant compte des autres informations cliniques et d’imagerie (échographies) disponibles et des résultats d’autres hormones et indicateurs associés à la fertilité dont la FSH, la LH, l’œstradiol, l’inhibine B, etc.

Dans un contexte de fertilité in vitro, des taux d’AMH se situant entre 7,0 et 20 pmol/L sont prédictifs d’une réponse normale à la stimulation ovarienne. Des taux inférieurs à 1,1 pmol/L sont prédictifs d’une réponse extrêmement faible alors que des taux entre 1,1 et 6,9 pmol/L sont prédictifs d’une réponse réduite. Des taux supérieurs à 20 pmol/L pourraient être associés à une réponse potentiellement excessive et une stimulation minimale pourrait être indiquée.

Mot de la semaine

Médecine prédictive

Médecine qui met en relation le savoir médical et les données afin de prédire les problèmes de santé potentiels d’un patient ou d’une patiente. L’intelligence artificielle et la génétique en sont des exemples.

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