Célébrons le sommeil
Découvrez des faits surprenants sur le sommeil, des troubles du sommeil moins connus, un guide sur la routine et l’hygiène du sommeil, ainsi que divers contenus pouvant vous aider à mieux dormir.
5 faits surprenants sur le sommeil


Routine de sommeil
Notre guide sur l’hygiène du sommeil vise à sensibiliser les gens sur leurs habitudes de vie liées à leur alimentation, à leurs activités ainsi qu’à certains facteurs environnementaux qui pourraient influencer la qualité de leur sommeil.
Troubles du sommeil moins connus
Insomnie
L’insomnie se caractérise par une insatisfaction quant à la durée et à la qualité du sommeil causée par une difficulté à s’endormir le soir (insomnie initiale), des réveils fréquents ou prolongés pendant la nuit (insomnie de maintien) ou encore des réveils précoces le matin sans pouvoir se rendormir (insomnie terminale).
Bruxisme
Le bruxisme (grincement des dents) est un trouble du sommeil que l’on traite au moyen de techniques de gestion du stress, d’appareils oraux et de plus rarement de médicaments.
Mouvements périodiques des membres pendant le sommeil (MPMS)
Certains mouvements répétitifs perturbent le sommeil. Des approches non médicamenteuses suffisent dans les cas modérés, mais la médication s’impose parfois.
Syndrome des jambes sans repos (SJSR)
Certaines sensations dans les jambes perturbent le sommeil. Pour dormir, des approches non médicamenteuses peuvent suffire, mais parfois la médication s’impose.
Hypersomnie idiopathique
L’hypersomnie idiopathique, ou somnolence diurne excessive, n’a pas de cause connue, mais ses symptômes peuvent être traités avec des médicaments.
Les changements hormonaux et le sommeil
Les grandes perturbations

- Les changements hormonaux qui surviennent à l’adolescence causent un délai de l’horloge biologique. Les adolescents ont donc tendance à se coucher tard et à se lever tard.
- Il semble y avoir un rapport évident entre la réussite scolaire versus le décrochage et l’heure du début des classes. Plus les cours commencent tôt, plus le taux d’abandons est élevé.
- Certains adolescents vont rester des oiseaux de nuit toute leur vie.

- La production d’œstrogène et de progestérone maintient, entre autres, le tonus musculaire des voies respiratoires. Or à la ménopause, avec la chute de ces hormones, cette protection diminue, d’où la prévalence de l’apnée du sommeil qui double pour ce groupe d’âge. Autre facteur prédisposant, les femmes ont tendance à prendre du poids après la ménopause et accumulent plus de tissus adipeux au niveau du cou, ce qui favorise l’obstruction des voies respiratoires.
- La ménopause cause également une augmentation significative de l’activité sympathique. Cette activation s’accompagne de la libération de cortisol (l’hormone du stress) qui crée un état d’hypervigilance, et donc, qui nuit au sommeil.

- Avec le vieillissement, les signaux d’éveil ou de sommeil qu’envoie l’horloge biologique au cerveau se réduisent dans le temps. Une partie du problème est due à une diminution de la température corporelle qui survient plus tôt dans la soirée chez les personnes âgées. Or la baisse de la température corporelle est liée à la tendance au sommeil. Par conséquent, les ainés se couchent souvent très tôt et se lèvent également très tôt.
- Le sommeil en continu n’est plus aussi facile et les siestes d’après-midi sont courantes chez les personnes ainées.
- Bien que nous pourrions croire que les personnes âgées dorment moins, elles ont en réalité besoin du même nombre d’heures de sommeil par jour, en moyenne, que les personnes dans la fleur de l’âge.