La découverte d’une hormone qui a révolutionné les tests de grossesse

Les tests d’urine actuels permettent de détecter l’hormone chorionique gonadotrope (hCG) dans l’urine des femmes enceintes. Cette hormone indique la présence d’un embryon et son taux double toutes les 48 heures durant les 8 premières semaines de grossesse [1].

Découverte en 1928, l’hCG fera l’objet de nombreuses recherches au fil des décennies pour rendre sa détection toujours plus simple et abordable. Dans les années 1970, les tests à la maison, enfin disponibles, rencontrent un vif succès malgré leur manipulation relativement complexe. En effet, pas moins de 9 étapes sont nécessaires pour obtenir un résultat. Cependant, l’autonomie qu’apportent ces tests marque aussi un bond important dans la libéralisation des femmes à cette époque [2].

Depuis les années 1990 et la fabrication, par l’industrie du diagnostic, de nouveaux anticorps contre l’hormone hCG, les tests ont été simplifiés et peuvent être utilisés plus précocement, atteignant un niveau d’efficacité théorique de l’ordre de 99 % [3]. Il est en effet à préciser que le résultat du test peut être faussée en cas de mauvaise utilisation ou interprétation de l’utilisatrice. 

Aujourd’hui, les spécialistes s’entendent pour dire que le meilleur moment pour effectuer un test de grossesse se situe dans les 10 jours qui suivent la date prévue des règles [4]. C’est en effet à ce moment que l’embryon s’installe dans la paroi utérine et commence à produire de l’hCG, qui devient alors décelable dans l’urine et le sang.

Considérés comme efficaces à 99 %, les tests urinaires sont largement disponibles en pharmacie. Les promesses de fiabilité ou de précocité des résultats entraînent cependant d’importantes différences de prix entre les produits.

• Attendre au moins 10 jours après l’absence de règles ou 4 semaines après un rapport sexuel non protégé;
• De préférence, utiliser le test sur la première urine du matin, car la concentration d’hCG est plus élevée;
• Ne pas trop boire avant le test pour ne pas diluer la concentration d’hCG dans l’urine;
• Suivre les recommandations du fabricant, notamment pour le temps d’attente [6].

Ils sont généralement prescrits lorsqu’il y a suspicion de grossesse extra-utérine ou pour surveiller les patientes après une fausse couche. Ils sont en outre fiables à 100 %.

Il arrive que certains tests considérés comme sûrs produisent tout de même des résultats erronés.

Un faux négatif survient généralement si le test a été effectué trop tôt, alors que l’hormone hCG n’est pas encore présente en concentration suffisante ou si les consignes ont été mal respectées. Il est recommandé de refaire un test si l’absence de règles persiste ou de consulter en cas de doute.

Un faux positif, bien que très rare, est possible dans certaines situations :

• Traitements médicaux particuliers capables de fausser le test, généralement des produits utilisés pour traiter l’infertilité ou certains neuroleptiques;
• Fausse couche, IVG ou accouchement récent du fait que l’hCG est encore présente dans le corps;
• Certains cancers ou maladies intestinales;
• Ulcère de l’estomac ou cirrhose;
• Consommation excessive de cannabis;
• Contamination par du détergent, qui peut créer une réaction chimique et fausser le test.

Dans tous les cas, il est conseillé de consulter son ou sa médecin après un résultat positif pour confirmer ou infirmer un début de grossesse [7].

Les différents tests proposés sur le marché servent donc à confirmer la grossesse. Si les tests d’urine sont réputés très efficaces, un test sanguin permet d’obtenir un taux de certitude de 100 %.

En cas de résultat positif, il est important de se tourner vers des professionnels et professionnelles de la santé qui s’assureront du suivi et de l’accompagnement pendant la grossesse.

Un suivi médical adapté sera mis en place en fonction des conditions de santé connues et des attentes de la mère ou des parents. Certains examens seront ainsi préconisés, principalement lors des 1er et 2e trimestres de la grossesse, parmi toute une batterie de tests possibles. Ils ont principalement pour but de déterminer l’état de santé de la mère et de l’embryon ainsi que d’évaluer s’il existe des risques de complications lors de la grossesse ou de mauvais développement du fœtus.

Nous offrons des services qui peuvent aider votre médecin à vous accompagner durant votre grossesse.

• Test de grossesse urinaire : Un test de grossesse consiste à mesurer le taux de bêta-hCG, l’hormone produite par le placenta chez la femme enceinte.
• Bêta-hCG : L’hCG (hormone chorionique gonadotrophique) est l’hormone de grossesse. Ce test mesure une partie très spécifique de l’hCG dans le sang, sa sous-unité bêta. Le test de bêta-hCG est utilisé pour le diagnostic et le suivi de la grossesse, des maladies du placenta et des tumeurs germinales.
• Test de dépistage prénatal : Effectué lors du premier trimestre de grossesse, le Prénatest (test de dépistage prénatal) permet, à partir d’une goutte de sang, d’évaluer le risque de porter un fœtus atteint d’une des anomalies les plus fréquemment observées à la naissance : la trisomie 21 (syndrome de Down) et la trisomie 18.
• Échographie du 1er trimestre : Permet de déterminer l’âge gestationnel du fœtus avec plus de précision. L’échographie est réalisée entre la 7e et la 9e semaine de grossesse.
• Clarté nucale : Fournit des renseignements médicaux importants comme la taille, l’âge et l’état de santé du fœtus. Elle permet également de détecter la présence de jumeaux et de diagnostiquer certaines anomalies congénitales.
• Autres tests du premier trimestre.

Vous avez une ordonnance médicale en main pour un de ces tests? Prenez rendez-vous en ligne ou joignez le service à la clientèle de Biron Groupe Santé au 1 833 590-2713.