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Mythe ou fait — 11 minutes

Le chocolat : mythes et réalités

La consommation de chocolat protège contre les maladies cardiovasculaires.

C’est une réalité.

La présence de flavanols dans le cacao réduirait les risques de maladies cardiovasculaires. Par contre, les méthodes actuelles de traitement du cacao réduisent grandement la concentration de ces précieuses molécules.

Chez les hommes d’âge mûr, la consommation de chocolat est associée à une baisse de la pression sanguine.

C’est une réalité.

Mais attention, cet effet se fait sentir seulement avec de très fortes doses de flavanols, correspondant à environ 50 barres de chocolat au lait. Par ailleurs, l’ingestion d’une telle quantité de chocolat représente aussi une quantité importante de sucre et de gras. L’impact général sur la santé serait donc négatif, malgré les bénéfices apportés par les flavanols.

Plus le chocolat est foncé, plus il contient de cacao.

C’est un mythe.

Des processus de transformation peuvent donner une apparence très foncée au chocolat, alors que la concentration en flavanols est pratiquement nulle. C’est le pourcentage de cacao qui détermine la concentration en flavanols. Cette information se trouve sur l’emballage.

Plus le pourcentage de cacao est élevé, plus les propriétés bénéfiques pour la santé sont grandes.

C’est une réalité.

Le chocolat qui contient au moins 70 % de cacao est bénéfique pour la santé. Il l’est encore plus s’il contient de l’huile d’olive parmi ses ingrédients.

Le chocolat constipe.

C’est un mythe.

Le cacao contient des fibres qui stimulent le transit intestinal. Plus la teneur en cacao du chocolat est élevée, plus il contient de fibres et plus il contribuerait à éviter la constipation.

On peut développer une dépendance physique au chocolat.

C’est un mythe.

Bien que le cacao soit utilisé par les fabricants de cigarettes, aucune étude ne prouve que les ingrédients du chocolat puissent causer une dépendance physique ou un syndrome de manque. Par contre, il faut se méfier du plaisir qu’il nous procure... Ce sont les endorphines que nous sécrétons quand nous en mangeons, les fameuses hormones du plaisir, qui nous incitent à en consommer de nouveau.

Rappelons que la consommation de chocolat doit être limitée dans le cadre d’une alimentation équilibrée en raison de sa valeur énergétique élevée et de sa haute teneur en lipides.

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