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Petit Guide Biron — 7 minutes

Le cancer colorectal

Qu’est-ce que le cancer du côlon?

Au Canada, environ 1 personne sur 14 aura un cancer du côlon au cours de sa vie, et près de 95 % de ces cas apparaissent après l’âge de 50 ans.

Le cancer du côlon, ou cancer colorectal, se forme dans les cellules du côlon ou du rectum. Il se développe habituellement dans des polypes, de petites masses de chair semblables à des verrues, qui apparaissent sur les parois internes du gros intestin, également appelé « côlon ».

Il est possible de dépister un cancer colorectal en effectuant un test RSOSi (recherche immunochimique de sang occulte dans les selles), puis une coloscopie si le résultat du test est positif. À noter que le test RSOSi ne permet pas à lui seul de poser un diagnostic.

Le cancer du côlon peut être simple à traiter lorsqu’on le diagnostique dans les premiers stades. Il est donc préférable de procéder à un dépistage de sang dans les selles selon la fréquence recommandée, c’est-à-dire aux deux ans pour les personnes de 50 à 74 ans.

Quels sont les principaux facteurs de risque associés au cancer du côlon?

La majorité des personnes qui reçoivent un diagnostic de cancer du côlon ont plus de 50 ans, et le risque s’accroît avec l’âge. Au cours de sa vie, 1 homme sur 16 risque de développer ce type de cancer, alors que la proportion est de 1 sur 18 chez les femmes.

Parfois, une personne atteinte d’un cancer du côlon ne présente aucun signe ou symptôme aux premiers stades de la maladie. En effet, les symptômes apparaissent généralement au fur et à mesure que la tumeur se développe.

Voici quelques signes et symptômes qui peuvent laisser présager un cancer colorectal :

  • Constipation qui s’aggrave
  • Sensation que le rectum n’est pas complètement vide après qu’on est allé à la selle
  • Sang rouge ou très foncé dans les selles
  • Diarrhée prolongée
  • Douleur ou inconfort au rectum

Comment se faire dépister pour le cancer du côlon?

La première étape consiste à procéder à un test RSOSi (recherche immunochimique de sang occulte dans les selles), aussi appelé « FIT test » en anglais. Celui-ci permet de détecter la présence d’une petite quantité de sang dans les selles, non visible à l’œil nu. En cas de résultat RSOSi positif, le médecin prescrira un examen complémentaire, soit une coloscopie (ou colonoscopie), pour confirmer la présence éventuelle d’un cancer ou de polypes.

L’objectif du dépistage est de prévenir un cancer du côlon grâce à la détection, selon le cas :

  • de polypes précancéreux qui pourront être retirés avant qu’ils ne se transforment en cancer;
  • d’un cancer à un stade précoce, avant l’apparition de symptômes, ce qui augmentera les possibilités de guérison.
Quand faire un dépistage pour le cancer colorectal?

On recommande aux personnes de 50 à 74 ans à risque moyen (qui ne présentent aucun symptôme ou autre facteur de risque) de procéder à un test de dépistage du cancer du côlon tous les deux ans.

Pour les personnes qui ont des antécédents familiaux, le dépistage pourrait commencer plus tôt sur avis du médecin.

L’importance de se faire dépister tôt

Le test RSOSi est le meilleur moyen de prévenir le cancer du côlon, car il permet de détecter les lésions précancéreuses. Celles-ci pourront être retirées par coloscopie avant même qu’elles ne se transforment en cancer.

Le RSOSi est un test de dépistage rapide, sans douleur et non invasif, que vous pouvez faire à la maison.

Lorsque le cancer du côlon est détecté et traité à un stade précoce (stade 1 ou 2), les probabilités de réussite du traitement augmentent considérablement, car l’évolution du cancer est interrompue. Néanmoins, comme ce type de cancer présente peu ou pas de symptômes au début de sa formation, il peut évoluer en silence. Ainsi, près de la moitié des cancers colorectaux sont diagnostiqués au stade 3 ou 4, alors que le cancer s’est propagé ailleurs dans le corps (métastases), ce qui diminue le taux de survie.

La meilleure façon de prévenir le cancer du côlon consiste à effectuer un test de dépistage RSOSi selon la fréquence recommandée.

Qu’arrive-t-il si vous obtenez un résultat RSOSi positif?

Comme le test RSOSi ne permet pas de confirmer la présence d’un cancer, la coloscopie sera nécessaire afin de poser un diagnostic. En effet, sur 36 personnes qui reçoivent un résultat RSOSi positif :

  • 4 ont un cancer colorectal;
  • 17 se font retirer un ou plusieurs polypes lors de la coloscopie;
  • 15 n’ont ni cancer ni polypes.
Qu’est-ce que la coloscopie?

La coloscopie permet au médecin d’observer le revêtement interne du côlon et du rectum. Il s’agit d’un examen invasif, réalisé en clinique, qui peut entraîner de l’inconfort et nécessite une préparation intestinale.

Cet examen permet, entre autres, de :

  • comprendre les causes de la présence de sang dans les selles ou d’une douleur abdominale;
  • détecter la présence d’un cancer colorectal ou de polypes (les polypes seront retirés durant l’examen, si présents);
  • effectuer une biopsie (prélever du tissu afin de l’analyser);
  • vérifier s’il y a une inflammation dans certaines régions du côlon;
  • faire un suivi, après un résultat anormal, avec d’autres examens, comme une analyse de selles;
  • faire un suivi après une chirurgie du cancer du côlon.

Advenant un résultat anormal à la coloscopie, un professionnel de la santé vous recommandera des examens complémentaires, un suivi ou des traitements supplémentaires, selon le cas.

Malgré ses inconvénients, la coloscopie est la méthode diagnostique de choix pour le cancer colorectal. Lors de celle-ci, le professionnel de la santé pourra pratiquer une biopsie, si nécessaire, ou retirer les polypes (précancéreux ou non), si ceux-ci sont présents.

Existe-t-il d’autres examens que la coloscopie pour diagnostiquer le cancer du côlon?

Oui, d’autres options peuvent être possibles selon votre situation. Par exemple, dans l’éventualité où une coloscopie optique ne pourrait être effectuée, il est possible de réaliser une coloscopie virtuelle, qui consiste à observer le colon par imagerie médicale (rayons X). Cependant, ce type de coloscopie ne permet pas la biopsie ou le retrait de polypes. Il est recommandé d’en discuter avec votre gastroentérologue afin d’établir un protocole de traitement adapté à votre situation.

Comment traite-t-on le cancer du côlon?

En cas de diagnostic de cancer colorectal, le patient rencontre l’équipe de soins afin de discuter du traitement. Il peut s’agir d’une chirurgie, d’une chimiothérapie ou d’une combinaison des deux, selon l’emplacement de la tumeur, l’endroit où le cancer est réapparu (cas de récidive), le stade du cancer, ainsi que l’état de santé général et le choix du patient.

Vous avez des inquiétudes à propos du cancer colorectal? Remplissez notre bref questionnaire pour confirmer votre admissibilité au programme de dépistage et commander votre trousse.

Pour en savoir plus

Si vous avez des questions ou désirez obtenir plus d’information, n’hésitez pas à communiquer avec le service à la clientèle de Biron au 1 833 590-2712.