Transmission, symptômes et dépistage du virus du papillome humain (VPH)
Comment se transmet le VPH ?
Souvent, la présence du VPH n’entraîne aucun symptôme. On peut être infecté sans le savoir et transmettre le virus à ses partenaires sexuels.
Le virus du papillome humain (VPH) se transmet d’une personne à l’autre par contact peau à peau direct et de nature sexuelle. Il existe deux grandes catégories de VPH :
- VPH à faible risque, qui se limite à des verrues génitales
- VPH à risque élevé, qui cause 70 % des cancers du col de l’utérus
La plupart des femmes exposées au VPH ne développeront pas de cancer du col de l’utérus. Pour certaines, toutefois, l’infection peut se transformer graduellement en cancer en l’absence de dépistage et de traitement.
Quels sont les symptômes de la présence du virus du papillome humain (VPH) ?
- Les symptômes peuvent apparaître de deux à trois mois après l’infection, voire des années après.
- L’infection au VPH se caractérise par des verrues génitales molles ou dures, de couleur rose, chair, blanche, brune ou grise. Elles peuvent être semblables aux verrues ordinaires ou avoir l’apparence de choux-fleurs ou crêtes de coq.
- Ces verrues se trouvent chez les femmes sur la vulve, le col de l’utérus, le vagin et l’anus, et, chez les hommes, sur ou sous le prépuce, à l’entrée de l’urètre, sur le pénis et autour de l’anus.
Comment se faire dépister ?
- Cytologie gynécologique en milieu liquide
- Test de détection moléculaire du VPH
- Cytologie en milieu liquide cascade
- VPH moléculaire cascade
- Examen de la peau par un professionnel de la santé (détection des verrues génitales)
Quels sont les traitements du virus du papillome humain ?
Il n’existe aucun traitement pour se débarrasser du virus du papillome humain (VPH). Le plus souvent, le système immunitaire élimine de lui-même l’infection en quelques mois. Par contre, il existe des traitements pour traiter certaines manifestations de l’infection. Les verrues anogénitales (condylomes) et autres lésions causées par une souche virale à faible risque de cancer peuvent être traitées par cryothérapie ou avec des crèmes offertes sous ordonnance. Chez la femme, pour les souches à plus haut risque de cancer du col utérin, il existe plusieurs traitements allant de la cryochirurgie au traitement au laser, en passant par le traitement par anse diathermique (LEEP) et l’exérèse chirurgicale de la lésion. Bien que ces traitements fassent disparaître le condylome ou la lésion précancéreuse ou cancéreuse, ils n’éliminent pas le virus et la possibilité d’éventuelles poussées même sans nouvelle exposition au virus.
L’utilisation d’un préservatif et surtout l’immunisation (vaccination) permettent cependant de se protéger adéquatement contre une infection par les souches les plus dangereuses du VPH.
Pour en savoir plus
Si vous avez des questions ou désirez obtenir plus d’information, n’hésitez pas à communiquer avec le service à la clientèle de Biron au 1 833 590-2712.