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Cancer du col l’utérus

Petit Guide Biron — 4 minutes

Cancer du col l’utérus

Qu’est-ce que le cancer du col de l’utérus?

Le cancer du col de l’utérus se développe dans la partie étroite reliant l’utérus au vagin. La Société canadienne du cancer estime que près de 300 cas de cancer du col utérin sont diagnostiqués chaque année au Québec. En fait, il se classe au troisième rang des cancers les plus fréquents chez les Québécoises de 25 à 44 ans.

Quels sont les facteurs de risque?

Le principal facteur de risque du cancer du col de l’utérus est une infection persistante par un VPH (virus du papillome humain) à haut risque. Parmi les autres facteurs de risque, on trouve l’activité sexuelle à un jeune âge, les partenaires sexuels multiples ainsi que les relations sexuelles avec une personne qui a de nombreux partenaires sexuels ou qui est infectée par le VPH. Le risque de développer un cancer du col utérin est également plus élevé chez les femmes qui ne passent pas régulièrement un test de dépistage, qui ont un système immunitaire affaibli ou qui fument.

Comment prévenir et dépister le cancer du col de l’utérus?

Le port du condom est fortement recommandé, mais cela ne protège pas entièrement contre les infections par un VPH. Les tests de dépistage et la vaccination contre le VPH représentent les deux meilleurs moyens de prévenir le cancer du col de l’utérus.

Pourquoi le dépistage est-il important? Parce que, très souvent, les femmes atteintes d’un cancer du col utérin n’ont aucun symptôme. Il arrive que certaines femmes aient des saignements vaginaux anormaux, mais ceux-ci peuvent aussi être causés par d’autres problèmes de santé. Il est donc essentiel de consulter un médecin dès qu’on présente des saignements vaginaux anormaux.

Le dépistage du cancer du col de l’utérus permet de détecter deux choses: dans un premier temps, la présence d’une infection persistante par un VPH et, dans un deuxième temps, la présence d’anomalies (lésions précancéreuses) causées par le virus sur le col de l’utérus. La plupart des lésions précancéreuses disparaissent d’elles-mêmes, mais certaines peuvent évoluer vers un cancer si on ne les traite pas. Heureusement, la transformation des lésions précancéreuses en cancer se fait très lentement (de quelques années à plusieurs décennies). C’est pourquoi un dépistage régulier permet de surveiller les lésions précancéreuses ou de les traiter avant qu’elles ne deviennent cancéreuses.

L’autre moyen principal de prévenir le cancer du col de l’utérus est la vaccination contre le VPH, qui constitue le premier facteur de risque de ce cancer. Les vaccins administrés au Canada peuvent prévenir environ 70 % des cancers du col de l’utérus et 60 % des lésions précancéreuses du col de l’utérus à risque élevé.

Apprenez-en davantage sur le dépistage du cancer du col de l'utérus chez Biron

Comment traite-t-on le cancer du col de l’utérus?

Lorsqu’un cancer est détecté dans le col utérin d’une femme, l’équipe de gynécologie oncologique établit un plan de traitement personnalisé en collaboration avec la patiente. Ce plan tient compte, entre autres, du stade du cancer, de la santé de la patiente, ainsi que des besoins et désirs de celle-ci (par exemple, son souhait d’avoir un ou des enfants). Les traitements possibles sont la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie ou une combinaison de ceux-ci.